2 février 2022
La Présentation de Jésus au Temple (v. 1304-1306)
Giotto di Bondone (1266-1336)- Chapelle Scrovegni, Padoue
Jésus, Lumière du monde, est présenté au Temple
Le mystère de la cérémonie d’aujourd’hui a été fréquemment expliqué par les liturgistes, dès le 7e siècle.
Selon saint Ivo de Chartres, la cire – formée par l’abeille à partir du suc des fleurs, qui a toujours été considérée comme l’emblème de la virginité – signifie la chair virginale du Divin Enfant, qui n’a pas diminué, ni par sa conception ni par sa naissance, la pureté sans tache de sa Sainte Mère. Le même saint évêque voudrait que nous voyions, dans la flamme de notre cierge, un symbole de Jésus, qui est venu éclairer nos ténèbres.
Saint Anselme, archevêque de Canterbury, parlant du même mystère, nous invite à considérer trois choses dans le cierge béni : la cire, la mèche et la flamme. La cire, dit-il, qui est la production de l’abeille virginale, est la chair de Notre Seigneur ; la mèche, qui est à l’intérieur, est son âme ; la flamme, qui brûle au sommet, est sa divinité.
L’Église bénit aujourd’hui les cierges, non seulement pour être portés en procession, ce qui fait partie de la cérémonie, mais aussi à l’usage des fidèles, dans la mesure où ils attirent, sur ceux qui les utilisent avec respect, que ce soit sur mer ou sur terre, des “bénédictions particulières du ciel. Ces cierges bénis doivent aussi être allumés près du lit du chrétien mourant, comme symbole de l’immortalité que nous a mérité le Christ et de la protection de notre Sainte Mère ». –Dom Prosper Guéranger, L’année liturgique
Personnel
On nous demande de garder dans la prière l’Abbé Leo Papineau, qui a récemment subi une intervention chirurgicale à Kapuskasing.
Engagement de la CECC à financer la réconciliation avec les autochtones
Notre InterPAR de cette fin de semaine et de la suivante fera état des structures mises en place pour recueillir et distribuer 30 millions de dollars au cours des cinq prochaines années dans des programmes de guérison et de soutien organisés avec les communautés autochtones. Le montant fixé pour chaque diocèse dépend de sa situation financière au cours des trois dernières années. Notre engagement est de collecter 14 000 dollars par an pendant cinq ans, soit un montant total de 70 000 dollars.
Mon agenda
- Du 2 au 18 février : Absence du diocèse, travail à distance d’Ottawa.
- Samedi 19 février : Voyage d’Ottawa à Timmins via Toronto-Pearson.
Nous renouvelons notre engagement à prier les uns pour les autres alors que nous servons le peuple de Dieu ici à Hearst-Moosonee.
✠Terrence